Humble et bredouille
«Qu'a tu?
-mange tes crottes de nez!
-pourquoi tu ne dis rien?
-parle moi encore.
-merci » et l'on entendit plus rien que le souffle apaisant d'un amour qui s'endort.
«Qu'a tu?
-mange tes crottes de nez!
-pourquoi tu ne dis rien?
-parle moi encore.
-merci » et l'on entendit plus rien que le souffle apaisant d'un amour qui s'endort.
Je ne fume plus.
J'aime trop la vie.
Mais je viellis et ne sais toujours pas corriger mes fautes d'orthographes...
J'écouterais les locomotives sur un phonographe, en attendant que le temps passe.
Avis aux naufragés du grand oueb...sortez humer l'air frais d'Automne.
A la hauteur de ta cravate, il ya ton cou, attractif. Quand tu reviens quand tu repars je sais que nous nous reverrons. Et même si tu ronfle contre mon coeur ce qui compte c'est te sentir là et s'endormir entrelacés.
Mon exception.
entre deux doigts, l'épingle. Pour toi le désir et contre: l'ivrognerie quotidienne. Dans des choux un brin de luxe et du sperme sur un écran plat. Ne pas savoir pourquoi et comment tout à commencé , une reproduction insensée du mystère. Ne rien dire et toucher. Et je comptes gober encore quelques mouches histoire de passer le temps, répéter l'anodin, face à mon temps perdu, ne plus rien apprendre en rester là. Si souvent, je voudrais "m'expanser", prendre du volume jusqu'à en écraser mes congénères, si souvent et que celui qui n'à jamais dilaté son ego me jette la première pierre , si souvent le cul sur la cuvette je rêve de gloriolle et m'en moque aussi sec. je vais et rêve sans avoir d'illusion, paradoxe, j'aime là pulsion, cette légère excitation quand l'espace d'une heure j'imagine un projet fou qui s'évanouit reprend forme différemment repart, revient...et ne se concrétise jamais. Ce vide raffiné me rend parfois amère, je ne suis rien , je ne tente rien où par accident.Mais en ces temps de saturation de tout type je me console en pensant qu'il est bon d'être improductif, je m'autocongratule voilà que j'ai découvert comment faire l'acte de résistance le moins contraignant du monde: glander.
Après l'oubli.
Ta tétine de merde entre les dents, espace respirable entre deux mondes, résistante au bonheur durable, sujette à la violence instantanée du plaisir.
le vent fouette, la pluie mouille, l'amour,ben ...je sais pas ce qui fait l'amour.
contre l'époustouflante force nuisible de la bêtise, je veux:
-que les tournesols admirent enfin le ciel étoilé.
-rêver l'olympe jusqu'à la structure de ses cabinets.
-dormir bercée par le bruissement du feuillage d'un chêne millénaire.
Soyons sages, combattons la connerie avec courage subtilité sans aigreur car c'est un combat éternel qui demande vigilance en premier envers soi-même.
Anne-monique avait des attributs de mamifères femelles exhubérants, elle pouvait allaiter des ogres géants.
Fière otochtone du plexus polaire, elle engloutissait des mégatones de sardines à l'huile.
Ses mains et sa poitrine étaient régulièrement maculées de nourritures célestes.
Pédalant dans la Pampa avec un bonnet prépucien, empruntant une route aléatoire faite d'arabesques et de voluptes, telle une étoile filante ennivrée (voire défoncée comme une égérie de sonic youth), elle allait ainsi joyeuse et embrumée, des papillons dans l'estomac, à la rencontre d'el gringo roberto-pedro-juan-michel-angelo-figaro que l'on nommait plus couremment Jean-michel.
Chaman de profession, Jean michel sortait du boulot l'haleine légèrement chargée de décoction de peyolt.
Ses yeux d'aigles se caramelisairent lorsqu'il aperçut au loin Anne- Monique zigzaguant sur sa bicyclette tenant une sardine d'une main, son chemisier blanc ouvert sur sa gorge opulente.
Lorsqu'enfin elle arrivat à lui,il la projetat dans les airs de ses bras minces doués d'une puissance magique de chaman, elle retombat sur lui déjà dévêtu par un procédé magique de chaman, et ils s'endormirent sur un rocher veillés par de crotals.
dans un étroit couloir, au bout d'une mare de boue, où debout dans un bar, à bout, asseyez-vous, à boire! donnez vos sous. Sous le parapluie noir d'une femme inconnue, saoul comme un entonnoir, vous tombez sur le cul. Dans cet épais brouillard, état post-éthyllique, un mot sur le placard, signé par Angélique, avait-elle les yeux noirs? c'est trop patathétique.Au feux tout ce bazard, un falzar tu rappliques, au bar direct boire, un café en terasse, t'as trente ans bien tassé, l'ennui le temps qui passe, te nuit dans cette impasse,tu te sent dépassé.Mais demain se dessine, et pour te sentir mieux, tu t'achettes un baux jean, et laisse trainer tes yeux, sur les filles qui passent, clapotant des talons, installé en terrasse, tu salues leurs jupons.
regarde à la fenêtre le ciel blanc.Est-ce un jour triste?
suffit-il d'écouter de la samba pour que tout paraisse ensoleillé.